J’ai travaillé dans une entreprise où le dirigeant, charismatique et bien conservé, était, d’après quelques individus béats, très apprécié. Notre ambivalent bienfaiteur venait régulièrement prendre des bains de foule dans notre open space géant, nous éblouissant par sa simplicité (chemise à 200 euros pièce) et par sa chaleur humaine (les yeux qui puent le sexe quand il te regarde, femelle).
Aux yeux de nombreux employés (en général des hommes…), ses passages sur notre lieu de travail, mal éclairé, mal chauffé, mal isolé, suffisaient visiblement à le sanctifier 😀

Il ne faut pas grand-chose à certain.e.s, tout de même, pour encenser un homme peu courageux, sans doute infidèle à sa compagne qui occupait un poste dans la même entreprise.
Cet homme était amoureux des belles voitures …et des belles femmes. Il a créé des postes sciemment pour s’entourer de très belles femmes. Très belles ? Énigmatiques créatures qui magnifiaient leur beauté naturelle avec fond de teint, blush, rouge à lèvres, mascara, faux-cils (?), teinture pour cheveux et autres vêtements près du corps. Hum.
Égocentrisme, licenciement, harcèlement moral
En y regardant d’un peu plus près, il se montrait clairement égoïste. Le niveau de salaire pratiqué dans son entreprise était risible. Il se montrait insensible puisqu’il n’a rien fait pour empêcher ou ne serait-ce que contrôler les nombreux licenciements abusifs qui se sont pourtant déroulé sous ses yeux. Il a laissé un de ses bras droits, qui portait le même nom que le bloc de bois sur lequel on tranchait la tête des condamnés, foutre des gens à la porte, du jour au lendemain. C’est fou comment certaines personnes portent bien leur nom de famille 😀
Son Billot a agi suite à de simples déclarations malsaines d’individus frustrés et jaloux.
Notre bien-aimé président-directeur général n’a rien fait non plus pour remédier à des cas de harcèlement moral avérés, qui sont certainement remontés jusqu’à lui, plus d’une fois en l’espace d’une dizaine d’années. Enfin, ce cher monsieur se pavanait parfois en salle de pause, sur l’heure de midi, pour nous proposer un tour dans sa voiture de luxe. #EtaleTonBléConnard
#FELA – « Faites entrer l’accusé », sur l’assassinat d’un PDG
Lorsque j’ai visionné cet épisode de « Faites entrer l’accusé », je n’ai pu m’empêcher de repenser à lui. Dans cet épisode, on nous décrit un PDG charismatique et très aimé de ses employés. Cela m’a mis la puce à l’oreille.
Très aimé ? Adoré par une bande de crétins qui se laissent étourdir par quelques sourires oui !
L’homme disparaît mystérieusement. On finit par le retrouver, assassiné bien évidemment. On apprend peu à peu que ledit bienfaisant patron se tapait plein de femmes, dont des call-girls. Il s’envoyait même la femme de ménage de sa société et cherry-on-ze-cake, la secrétaire de direction, son bras droit. Quel appétit l’ami 😀 ! Il aurait répondu à un mari trompé qui lui demandait de ne plus voir son épouse « Pauvre type, si tu ne sais pas tenir ta femme, moi je n’y peux rien ». Mais quel type sympa !!! Bref, multipliant les provocations liaisons et ennemis, il a fini par se faire descendre…
Faites entrer l’accusé : liaisons fatales
Attention SPOILER : Qui donc a fait le coup ?
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Qui donc a fait le coup ?
La secrétaire de direction, voyons !
Betina Beau
Betina Beau qui l’a secondé, depuis le début, dans l’envol de son entreprise vers les sommets du succès. Une femme débordée, qui ne comptait pas ses heures, et ne rechignait pas à la tâche malgré un salaire modeste. Elle partageait même son lit à l’occasion ! Betina Beau, une femme qu’il humiliait, peu avant qu’elle l’assassine : « Viens me tailler une pipe bébé, quand bien même nos collaborateurs sont juste à côté ». Une femme qui peinait à remplir toutes les tâches qui lui étaient assignées. On peut légitiment supposer qu’elle faisait le travail de deux ou trois personnes. Vers la fin, il songeait à la remplacer par « un numéro 2 ». Un homme, bien sûr. C’est bien connu, un homme est plus capable qu’une femme, lorsqu’il s’agit d’occuper un poste de direction 😀
C’en fut trop pour Betina. Elle assassina son mentor…
Quid du saint homme, adulé de tous 😀 ? Un beau salopard ouais.
Quelle misérable vision du succès, partagée par de nombreux (certains) hommes : s’envoyer plein de gonzesses, collectionner les voitures de luxe et les restaurants (se laissant pousser le ventre au passage), passer d’une épouse à une autre, en général de plus en plus jeune ! Plus beauf tu meurs…
Je ne me réjouis pas ici d’un assassinat, mais comme qui dirait, peut-être l’avait-il bien cherché… 😀 ? Peut-être n’aurait-il pas dû provoquer autant de femelles ni jouer avec le feu…